repères dans l’équipe et non pas aujourd’hui seulement, parce que j’ai marqué trois buts. Je ferai toujours en sorte d’être prêt à donner le meilleur de moi-même, et me rendre utile à l’équipe. Et je veux parler surtout d’une chose.
Allez-y…
Jouer devant un joueur comme Ammour est une chose extraordinaire. C’est un joueur exceptionnel ; je suis content et honoré de jouer aux côtés d’un joueur de sa trempe. C’est un magicien ; il comprend ses coéquipiers sur le terrain. Il est vif et joue avec une aisance déconcertante. Je suis persuadé que les supporters se régaleront de le voir sur le terrain, car, moi aussi, je me régale à ses côtés.
Sur les trois buts que vous avez marqués, il vous a, justement, servi deux passes décisives…
Croyez-moi, il n’arrête pas de m’étonner à chaque fois que je joue avec lui ou même lorsque je le regarde jouer. C’est un joueur magnifique. Dès que je suis en attaque, il me met dans des situations confortables. Aujourd’hui, il m’a offert deux bonnes balles que je ne pouvais pas rater. Il fait partie des perles rares qu’un joueur peut rencontrer dans sa carrière. Je le dit et répète : je suis content de jouer avec un joueur pareil.
Donc, il n’y a pas de barrière de langue entre vous ?
Pas du tout. On parle la langue du football qu’il comprend parfaitement (il rit). En tous les cas, je m’entends très bien avec tous les joueurs. Avec le temps, on a fini par se comprendre sur le terrain, et il n’y a, donc, pas de problème de ce côté. Je pense que la langue ne pose pas de problème, maintenant. On s’entend bien sur le terrain, et c’est le plus important. Nous allons nous mieux entendre au fur et à mesure que les journées passent.
Et qu’en est-il en dehors du terrain. Avez-vous des difficultés par rapport à la langue ?
Non pas du tout. Je n’ai pas à me plaindre de ce côté-là. Je me suis bien adapté à mon nouvel environnement.
Comment cela ?
Il est vrai que je ne trouve pas beaucoup d’interlocuteurs. Moi, je parle en anglais, et la majorité parlent le français. Donc, je reste seul la majorité du temps, mais cela ne me dérange pas. Je me suis habitué. J’ai joué dans les pays de l’est d’Europe où personne ne parlait anglais. J’ai joué au Vietnam et personne ne me comprenait, et malgré cela, je me suis adapté sans problème.
N’avez-vous pas essayé de trouver d’autres alternatives ?
Si. J’ai essayé d’apprendre le français, mais ce n’est pas facile. J’ai essayé de faire des cours via Internet et des CD, ce que je n’ai pas réussi. J’ai, donc, renoncé, mais cela ne m’empêchera pas de me concentrer sur mon travail sur le terrain.
Etes-vous prêts pour le premier match de championnat prévu pour samedi prochain ?
Absolument et on s’est bien préparés. Personnellement, je suis prêt à jouer si l’entraîneur comptera sur mes services.
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