Il n’y a plus de limites chez ces quelques écrivaillons qui se targuent du titre de journalistes.
Voila qu’un moins que rien, un plumitif qui se vend au plus bas prix, se permet de souiller la mémoire du Chahid Mohamed Belouizdad.
"Chassez le naturel, il revient au galop’’ ! Le football sert malheureusement aussi d’exutoire à ces traîtres potentiels, et fils de harkis pour régler, par des portes voix, leurs comptes avec le pays d’un million et demi de martyrs.
Cet énergumène est le genre de journaleux qui sévit là où il y a à boire et à manger, peu importe l’odeur de l’argent. D’une pierre, deux coups, il prend une liasse tout en satisfaisant ses bas instincts de harki refoulé.
Ce vendu au plus offrant distille son venin en profitant des rivalités sportives, ça passe mieux doit-il se dire !
Il y a liberté d’expression et libertés dans l’expression. En clair, on peut s’exprimer sur n’importe qui et n’importe quoi à la seule condition que ce que l’on exprime ne soit pas calomnieux ou diffamatoire surtout quand cela porte atteinte à la mémoire d’un martyr comme c’est le cas.
Ce serait lâche, vraiment lâche, que les autorités et tous les algériens, fiers de leur histoire demeurent impassibles, face à une telle ignominie.
Se taire c’est laisser la porte ouverte à tous ces moins que rien qui vendent leur plume, et leur âme, pour deux sous et c’est aussi permettre aux traîtres de s’y engouffrer pour salir l’histoire de notre pays.
article rédigé à l'occasion du 51eme anniversaire de la disparition du Chahid Mohamed Belouizdad
Mohamed Belouizdad
Il y a plus d'un demi siècle, nous quittait un militant valeureux de la cause révolutionnaire algérienne qui marque profondément la conscience nationale, tant son action, pourtant relativement courte dans la durée, fut d'une très grande portée historique. Mohamed Belouizdad reste dans les mémoires, le Moudjahid pétri des valeurs nationales authentiques alliant humilité, foi révolutionnaire et sens de l'organisation.
Mohamed Belouizdad est né le 3 novembre 1924 dans le quartier algérois de Belcourt. Très tôt, il s'y forge un sentiment nationale nourri dans le feu de l'oppression coloniale française.
Après de brillantes études secondaires, il entre, en 1944, au gouvernement général, alors qu'il milite, depuis plusieurs années, au sein du comité jeune de Belcourt (CJB) et du comité central jeune du Grand Alger (CCJGA), organisation du Parti du peuple algérien (PPA).
Il s'y singularise par un remarquable sens de l'organisation, tout à la fois, discret et efficace. Il s'attelle, à cette époque, à des tâche d'information, de coordination, et de formation.
Il est désigné, après 1945, comme "permanent" à la tête du nord constantinois, suite à la sanglante répression coloniale des manifestations indépendantistes du 8 mai à Guelma, Kherrata et Setif qui connaissent des arrestations massives de dirigeants politiques et autres militants de la cause nationale, mettant en déroute la quasi totalité des structures du parti dans la région.
En deux années d'action militante soutenue, Mohamed Belouizdad, réussi le coup de force de réorganiser le parti et le quasi redéploiement de son implantation dans la région. Mieux encore, il opère un élargissement de ses bases à des zones jusque là sans représentation, et ce, avec le concours de Mohamed Issami et du chahid Mustapha Ben-Boulaïd.
Lors du congrès de février 1947, le Chahid Mohamed Belouizdad est à la tête du groupe révolutionnaire qui prône l'action armée. Il est l'un des fondateurs et premier responsable de l'organisation spéciale (O.S).
Frappé par la tuberculose pendant de longues années consacrée à la cause nationale, il meurt le 14 janvier 1952, à l'âge de 28 ans emporté par la maladie. Le chahid repose au cimetière de Sidi M'Hamed dans le quartier populaire de Belcourt qui porte, aujourd'hui, son nom.
En cette 51eme commémoration, le meilleur hommage à ce militant, hors paire, est dans la méditation de son esprit d'abnégation et de dévouement à la cause révolutionnaire. Mohamed Belouizdad est mort pour que vive l'Algérie libre, digne et indépendante. A chacun de nous de s'inspirer, d'abord de sa générosité, son génie et de son sens du sacrifice.
Gloire à nos chouhada.
Abdellah Benlekbir
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