J’ai eu, à mon corps défendant, une coupure avec l’actualité du Chabab et, en me connectant de nouveau à celle-ci, un seul mot me vient à la bouche, et il est encore faible, pour résumer mon sentiment. Outré, oui je suis outré par ce qui se passe au, et autour du, Chabab.
Pendant que des clubs réputé pourtant être un nid de crabes, prépare, en faisant fi des agitations de "l’opposition", la saison 2009-2010 en recrutant efficacement (que l’on veuille ou non), les gens du Chabab s’étripent et me donnent l’impression que nous nous enlisions de nouveau dans ces éternelles histoires de dirigeants qui font, à chaque fois, tant de mal au club.
D’abord, c’est vrai personne ne pourra renier le travail, les efforts et les sacrifices faits par Kerbadj et son équipe, confrontés pourtant à de gros problèmes financiers. N’en déplaise aux mauvaises langues, cela faisait longtemps que nous n’avions pas connu une saison aussi stable et presque sans nuages au niveau de la direction.
Et pourtant les occasions qui auraient pu faire exploser le club n’ont pas manqué, comme cette série de défaites dans les derbies et les points perdus à domicile. En d’autres temps cela aurait donné le coup de grâce au Chabab.
Je serais de mauvaise foi si je ne rappelle pas cette réalité où on a vu Kerbadj près des joueurs, dans les moments les plus difficiles, les encourageant alors qu’ils étaient la cible de tout le monde y compris, pour ne pas dire surtout, des supporters.
Les résultats qui ont suivi en sont la récompense.
Mais au lieu que ces bons résultats soient la dynamique susceptible de lancer la construction d’un grand club professionnel, le CRB retombe dans ses travers.
La situation est, pour l’heure, inquiétante et sera dramatique si elle demeure en l’état. Autant, alors, déclarer forfait pour les compétitions internationales et lutter pour éviter la relégation puisque tel semble être le sort dévolu à un grand nom du football algérien
Le jeu destructeur des coulisses doit laisser place à une prise en charge responsable, consensuelle et professionnelle des problèmes multidimensionnels que connaît le club.
Le recrutement est au point mort. Ce n’est pas avec des joueurs d’inter-régions que l’on prétend jouer la coupe de la CAF ou celle d’Afrique du nord.
Younès, Saibi etc…sont, je le crains, que de la poudre aux yeux et ce n’est pas demain qu’ils signeront au Chabab.
Le championnat professionnel pointe son nez, alors que nous nous empêtrons dans de faux problèmes de leadership, d’autres sont entrain de s’entourer des plus grands groupes industriels et financiers du secteur public et privé.
Pourquoi faut-il qu’à l’orée de chaque nouvelle saison, les mêmes problèmes ressurgissent ? Quelles sont toutes ces personnes qui font tant de mal au Chabab ? Si elles sont identifiées, qu’attendent les amoureux du club pour les pointer du doigt et leur disent ‘’ça suffit !’’
Faut-il se contenter de papoter, de descendre en flammes tel ou tel mais sans réagir par des actes concrets ? Les supporters du Chabab doivent se mobiliser et peser de leur poids, sur le cours des évènements, avant que notre club préféré ne fasse de nouveau connaissance avec les affres de la relégation.
C’est maintenant qu’il faut agir, sinon ce sera trop tard
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