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WA Tlecmcen 4-0 CR Belouizdad


 

 29/06/2011
بسم الله الرحمن الرحيم
السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته



Après la cinglante défaite du CRB à face au WAT

 (4-0)

Joueurs et dirigeants, honte à vous !




Que dire de cette cuisante défaite concédée à Tlemcen, face au WAT (4-0), pour le compte de la 28e journée du championnat. Humiliante? A l’allure où sont allées les choses, elle l’est, et personne ne pourra dire autrement. Ce n’est pas seulement le score qui fait mal, mais c’est de la manière qu’on parle. Des joueurs qui ont baissé les bras et abdiqué dès les premières secondes, en encaissant le premier but à la 30 seconde, avant de s’effondrer en deuxième période où le gardien Ghoul a été obligé de ramasser la balle de son nid à trois autres reprises. Ce n’est pas tout, le score aurait pu être encore plus large, n’était-ce la maladresse de l’attaque des locaux, avec des occasions ratée à la pelle, dont deux sur la transversale. Fort heureusement, et encore une fois, la «Baraka» a fait que les résultats de cette journée nous ont été favorables, avec les faux-pas de l’ESS et de l’USMH à domicile, ce qui a fait qu’on est parvenu à garder cette deuxième place. Une place qui sera dure à garder, puisque trois équipes se trouvent derrière avec un seul petit point de retard. Pis, deux de ses trois équipes seront nos prochains adversaires, la JSMB ce vendredi au stade 20-Août, et l’ESS, chez laquelle on se déplacera l’autre vendredi pour l’ultime journée de championnat.



Les nuls réclament

Au coup de sifflet final de l’arbitre Achouri, les supporters du Chabab, surtout ceux qui se trouvaient dans les gradins, une centaine, n’en revenaient pas et cette défaite était dure à avaler. Il fallait à cet instant-là s’attendre à une réaction de leur part, surtout qu’il n’est jamais acceptable de faire un long déplacement comme celui de Alger - Tlemcen, pour assister une prestation pareille, et à la clé une humiliante défaite. Et ce qui devait arriver arriva. Une vingtaine à peu près, ont attendu les joueurs devant le bus, dans le parking du stade, et leur ont demandé des explications sur cette défaite. Comble de l’ironie, c’est les auteurs de prestations mitigées, tels que Abdat et Saibi, qui sont entrés en conflit avec les supporters sur place et la situation allait tourner au pire. Certains joueurs ont tenté de calmer les choses, à l’image de Mâameri et Mekhout. Mais en vain. Les supporters ont fait savoir aux joueurs qu’ils entendront de toutes les couleurs dès la reprise des entraînements, ce que nous ne souhaitons pas, du moment qu’il nous reste encore deux journées de championnat avant de faire le bilan et rendre la monnaie à chacun d’entre eux.

Des dirigeants qui choisissent les matchs !

Les dirigeants. Là, il s’agit d’un autre débat, d’une autre envergure. D’ailleurs, qui sont-ils ? Qu’ont-ils fait tout au long de cette saison ? Ont-ils mis la main dans la poche au moment où le club traversait cette crise financière qui a fait que les joueurs n’ont perçu le moindre sou pendant quatre mois ? Interviennent-ils dans les négociations avec les joueurs pour le renouvellement de bail ? Des questions et tant d’autres, dont la réponse et jusqu’à preuve du contraire toujours négative. De même que pour ce qui est des prétendus actionnaires, dont on ne connait actuellement que les noms, de Bellat jusqu’au groupe Gana, sans pour autant entendre parler d’une (au moins une) décision qu’ils ont pris. Avec une SSPA lancée avec une formule classique de 100 actions d’un capital social de 100 millions de centimes, tout le monde peut faire figure dans ce (oserions-nous l’appeler ainsi ?) Conseil d’administration. Assister aux matchs du CRB, cela ne se fait que dans les matchs qui se déroulent à domicile, pour s’assurer de se montrer devant les caméras de télévision. Et quand il s’agit de déplacements, c’est «du sauve qui peut», même dans les autres stades d’Alger, comme cela a été le cas face au MCA au stade de Bologhine, ou à l’USMH au stade de Lavigerie, où personne n’y était. A Tlemcen, cela était pareil. Personne n’y était, même le « futur-ex » président. Une situation qui a mis Gamondi hors de lui, en affirmant, dans des propos recueillis par notre envoyé spécial, Chérif, qu’il n’arrive pas à expliquer l’absence totale des dirigeants, laissant l’équipe livrée à elle-même. Si, à la fin de cette saison, Gamondi plie bagage et part, personne ne pourra lui reprocher quoi que ce soit, d’autant plus que rien n’a été fait pour l’encourager à rester. Au moment où tout le monde se devait d’être aux côtés de l’équipe, c’est tout le monde qui prend la fuite. C’est le paradoxe.

Par : Mohamed FDC
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