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Affaire Aïssaoui, comment Brahimi a été récompensé
Suite à l’article inséré dans notre site, faisant étant du message de Belaïd Hechaichi, ancien dirigeant du CRB, une suite s’imposait afin de tirer une affaire au clair. A l’alinéa 10, Hechaichi faisait état d’une affaire Aissaoui, que nous avons encore en mémoire, et pour laquelle nous n’avions pas attaché tellement d’importance à l’époque de son évocation. Aussi, avons-nous cru devoir rouvrir ce dossier brûlant pour en connaitre les tenants et aboutissants d’autant plus qu’une personne innocente en l’occurrence Addi de la LNF a servi de bouc émissaire en se faisant licencier, sous prétexte qu’elle a omis de signaler aux dirigeants du CRB à l’époque la suspension du joueur en question. Ceci, tandis que le principal fautif dans cette histoire, et coupable aux yeux de la réglementation n’est autre que Mohamed Brahimi, secrétaire du club d’alors, et qui a récemment défrayé les chroniques durant les dernières assemblées générales. Il a été le principal artisan de cette bévue administrative, à partir du moment qu’il n’a pas tenu de décompter les avertissements du joueur (responsabilité qui incombe au club, en vertu de l’article 53 du code disciplinaire des RG). Ceci, d’autant plus que ces derniers sont signalés par un bulletin officiel, et encore plus grave quand la direction de Chlef affirmait avoir saisi l’administration du CRB lors du transfert du joueur que ce dernier avait dans son dossier disciplinaire un carton jaune. Brahimi s’en tire tout à bon compte parce qu’il n’a pas été sanctionné, mais bien au contraire récompensé par une promotion de directeur de l’administration générale au sein de la SSPA. Il continue à vivre de beaux jours au CRB, jouissant de l’impunité et ce, malgré son passé professionnel douteux, et ce, à travers tous les écrits en notre possession, et le mépris qu’il suscite auprès des supporters. Nos investigations nous ont menées, avec documents et témoignages à l’appui, de faire vivre cette affaire de Aissaoui «étouffée» mais qui se serait révélée au grand jour. Si jamais le TAS (tribunal arbitral sportif) avait abondé en revalant le même verdict dans l’affaire du match ABS – USMBA, un cas similaire, que serait-il advenu d’ailleurs ? On aurait sans le moindre doute appliqué l’article 97 du code disciplinaire paragraphe A, et le CRB se serait rétrogradé en Ligue 2, en lieu et place du MCO, après défalcation des trois points. Le même scénario se serait reproduit, si l’une des équipe du CABBA, USMA ou JSK, que le CRB avait affronté avec Aïssaoui suspendu, avaient formulé des réserves à temps (référence au match perdu récemment par l’USMAn face au RCA). Pour mémoire, le MCO avait introduit un recours un le 27 / 05 / 2018, alors que le TAS avait déjà tranché dans l’affaire ABS – USMBA en revalant sa sentence le 13/08/2007. Les témoignes requis par nos soins, nous permettent d’acquérir l’infime conviction de la personne rédactrice du recours introduit au niveau du TAS dans cette même affaire (ABS – USMBA), prise, par la suite, comme pièce pour sauver le CRB. Une personne qui n’est pas étrangère au CRB et qui a été l’instigatrice et l’inspiratrice de la commémoration de son cinquantenaire. Une personne qui a peut être sauvé le club de la relégation sans vouloir le faire, frappant, ainsi, d’une pierre deux coups. Il s’agit de Ammi Belaid Hechaichi, dont tout le monde parle encore avec du grand respect. Une personne qui, malgré son riche CV, est laissée à l’oubli par les dirigeants actuels, qui ne veulent profiter de son expérience, et des autres «encyclopédies» toujours en vie, pour apprendre à gérer les choses d’une manière légale. Entre temps, on laisse le club géré pas d’individus étrangers, continuant toujours à le prendre en otage et tenir en haleine tous ses milliers, voir millions, de supporters.
Bouali : «Le stage n’est pas réussi ni sur le plan quantitatif ni qualitatif»
«C’est un regroupement qu’on a fait et non un stage et je ne suis pas satisfait» A la fin de la rencontre amicale disputée avant-hier par le Chabab face à l’ASMO au stade Benrahmoune d’Aïn Benian, l’entraîneur belouizdadi, Fouad Bouali, a accepté de faire le point sur le stage qui a pris fin hier : «On ne peut pas parler d’un stage, mais plutôt d’un regroupement. On s’est regroupés pour travailler ces quatre jours, grâce à la volonté de Necib, patron de l’hôtel Necib Palm Beach que nous remercions au passage. Il a pris en charge l’hébergement et la restauration de l’équipe. On a essayé de travailler par rapport aux moyens mis à notre disposition, pendant ces quatre jours et demain (hier ndlr) nous allons terminer par une séance de récupération.» «Le stage n’est pas réussi ni sur le plan quantitatif ni qualitatif» Le technicien belouizdadi reconnaît qu’il n’est pas satisfait du stage effectué par son équipe, qu’il qualifie de non réussi : «Non, je ne suis pas satisfait de ce stage, on ne peut pas dire le contraire, il n’est réussi ni sur le plan quantitatif ni qualitatif du travail, parce qu’on n’a pas fait notre programme. On a repris, on s’est entraîné et j’espère qu’on n’aura pas de surprises la phase retour.» «Sur le terrain, les joueurs se donnent à fond» Les joueurs du Chabab semblaient affectés par la situation qu’ils vivent. Fouad Bouali dira à ce sujet : « Les joueurs font tout ce qu’on leur demande sur le plan travail, ils sont là et travaillent sérieusement. Maintenant, en dehors du terrain, je ne sais pas parce que je ne suis pas avec eux. Mais quant ils sont sur le terrain, ils se donnent à fond et font leur travail à 100%. » «Physiquement, on n’est pas prêts» Fouad Bouali avoue par ailleurs que son équipe ne sera pas prête physiquement pour le premier match officiel, prévu mardi prochain face à la JS Saoura. «Le but du match amical contre l’ASMO, c’est pour voir la réaction des joueurs par rapport au travail qui a été fait. On sait qu’on n’allait pas être prêts sur le plan physique, et ça se voyait sur le terrain. On a essayé également de voir la réaction de quelques joueurs qui étaient blessés pour se fixer s’ils sont prêts ou non, et faire le choix de ceux qui vont représenter le Chabab lors du premier match de la phase retour. » «On n’a pas remplacé les joueurs partis» Concernant le recrutement, le coach des Rouge et Blanc se plaint du fait que la direction n’a pas pu remplacer les joueurs partis : «Je suis soulagé que ce n’est pas tous les joueurs qui sont partis, malheureusement jusqu’à maintenant on ne les a pas remplacés.» «Je ne suis pas au courant du recrutement de Hadjadj» Interrogé sur la venue éventuelle de Fodil Hadjadj, Bouali affirme qu’il n’est au courant de rien : «Franchement, je ne suis pas au courant de la venue de Hadjadj, vous venez de me l’apprendre. Je considère un joueur avec nous, quand il est avec nous sur le terrain. Pour le moment, on n’a aucun joueur de plus.» «Les ambitions du club vont être revues à la baisse» L’entraîneur des Rouge et Blanc ajoute qu’avec un effectif aussi restreint, les ambitions du club vont être revues à la baisse : «Que chacun prenne ses responsabilités. Nous, on l’a dit bien avant, qu’on ne peut pas travailler avec un effectif restreint. On aimerait bien avoir des joueurs et pas n’importe lesquels, qui peuvent venir nous aider dans le bon sens. Pour jouer au football dans un groupe, il faut avoir les qualités techniques mais aussi morales. On n’a pas besoin de joueurs par exemple qui créent des problèmes, mais qui peuvent s’intégrer au groupe. Il y avait beaucoup d’ambitions au départ, maintenant vu la situation du club, je pense que beaucoup de choses vont être revues à la baisse.»