Bouali : «Le stage se déroule dans des conditions difficiles»
L’entraîneur Fouad Bouali reconnaît avoir trouvé des difficultés au début du stage qui se déroule à l’hôtel Necib. «Franchement, les choses ne se déroulent pas comme on le souhaite. Pour le moment, les conditions dans lesquelles se déroule le stage sont difficiles. Ce qui signifie que la situation reste complexe pour nous. Il sera difficile de travailler dans des conditions pareilles. Il ne faut pas mentir aux gens en leur disant que tout va bien », regrette le technicien belouizdadi.
«Le problème du terrain et la récupération m’inquiètent»
La troupe à Bouali qui se trouve en stage à l’hôtel Necib rencontre un problème majeur, celui de l’absence d’un terrain d’entraînement. Les Rouge et Blanc sont contraints de se déplacer jusqu’au stade du 20-Août pour effectuer une simple séance d’entraînement. «Sincèrement le problème du terrain m’inquiète vraiment. On est obligés de se déplacer tous les jours au stade 20-Août pour s’entraîner. On parcourt une distance de 40 km pour un entraînement, ce qui influe sur les joueurs. La récupération m’inquiète également, les joueurs ne récupèrent pas comme il se doit. On ne peut pas travailler dans de telles conditions. On se prépare pour une demi-saison, une semaine seulement dans des conditions pareilles de surcroît, ce sera difficile », déplore Bouali.
«Je ne sais rien des joueurs qui veulent partir»
Concernant les cinq joueurs, Meghout, Aksas, Mameri, Rebih et Ousserir, qui veulent tous partir, Fouad Bouali dira : «Je ne sais pas ce que la direction a fait à ce sujet. Je ne sais pas comment remplacer le départ collectif de tels joueurs. Et même s’ils restent, ils ne peuvent pas être prêts après tout cet arrêt.» |
|
La situation dans laquelle se trouve notre Chabab, a écœuré Ammi Belïd Hechaichi, l’un des doyens des dirigeants de notre club, et un de ses fervents amoureux. Il nous a adressé ce message que nous publions dans son intégralité
«
- Quand je vois mon club jeté en pâture à la vindicte populaire, parce qu’il a été mal géré.
- Quand je vois des joueurs faire grève pour cause de non-paiement de salaires, gagnés à la sueur de leur front et de leurs pieds.
- Quand je vois nos cadets remporter le play-off champion d’Algérie saison 2011-
2012 dans l’anonymat le plus total.
- Quand je vois nos jeunes s’entraîner au complexe du Caroubier, à la lueur des projecteurs de voiture.
- Quand je vois ce complexe tomber en ruine, sans téléphone/fax, sans eau, ni électricité.
- Quand je vois une équipe juniors, remporter 3 fois de suite le championnat national et ne retrouver à peine que 2 joueurs en seniors.
- Quand je lis le bilan technique de la saison 2005-2006 des catégories de jeunes avec comme résultat classement consolidé (école minimes, cadets, juniors) en 1re position avec une commission de jeunes compétente et dynamique et un encadrement technique à la hauteur et que je vois les jeunes aujourd’hui abandonnés à leur triste sort, aux mains d’une seule personne (un coordinateur sans aucune instruction ni compétence).
- Quand je vois des jeunes du cru, formés pendant plusieurs années au club monnayer leur talent ailleurs, sans la moindre indemnité pour le club formateur (exemple Harizi, Benabdallah, Guebli, Herida, Boudina, Bouzar, Boutnef, Toubal, Dali, Lahouamed, Bezzaz,
Djerrar, Sahnoun, etc.)
- Quand je vois un DTS des jeunes catégories au club depuis la réforme (du temps de la
DVP) démissionner à cause d’une affaire grave, classée sans suite.
- Quand je vois recruter un DG, puis un manager général incompétents, et surtout un SG du CSA, promu récemment DAG de la SSPA (double casquette) licencié à deux reprises pour fautes graves et la dernière par l’ex-président de l’UAF, venir détruire un travail de longue haleine d’une administration qui jadis avait mis tous les mécanismes en place pour bonne gestion.
- Quand je vois cette même personne aligner un joueur suspendu (Aïssaoui) au risque de faire rétrograder le club, sans qu’aucune sanction soit prononcée à son encontre.
- Quand je vois un trésorier non élu, salarié du club, se conduire à la manière d’un patron, faisant la pluie et le beau temps et cosignant des chèques en «bois» en toute impunité,
etc., etc.
- Quand je vois ces deux magouilleurs, tenir en otage toute une AG durant 3 mois et demi le doute dans l’esprit du président intérimaire du CSA et même d’induire en erreur l’huissier de justice, jusqu’à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, notamment en matière de quorum, pour une AGO dont le quorum est de la majorité simple des voix au lieu des 2/3 qui concernent les AGEX. Ces deux margoulires ont poussé la plaisanterie, jusqu’à affirmer qu’il n’y avait pas de règlement intérieur.
- Lorsque l’on n’élabore pas un budget prévisionnel, ni plan d’action, qu’on n’analyse pas en cours de saison, les réalisations par rapport à des objectifs chiffrés : quand on vit dans l’opulence et qu’on est fauché, le fossé se creuse et du déficit, on arrive à la faillite.
- Quand j’assiste impuissant à la décadence et on décline, voire la médiocrité et la clochardisation d’un club aussi huppé, inhérent au fruit d’une gestion anarchique… qui est le juste aboutissement d’une finalité prévisible.
»
Belaïd Hechaichi, ancien président de section football du CRB et ex-SG
|
|