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chababiste
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Posted: Tue Aug 07, 2007 3:49 pm Post subject: |
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Khalem Mokhtar (CRB)
Il savait tout faire : dribbler, tirer et marquer
Tout le monde se rappelle de ce formidable avant-centre du Chabab Riadhi de Belcourt et de l’équipe nationale algérienne des années 1960 (post-indépendance) qui savait séduir par sa finesse, sa vitesse, son audace et son efficacité au poste de buteur.
Son remarquable sens du jeu, sa technique hors pair compensait une morphologie d’apparence frêle, Khalem Mokhtar était un joueur trapu avec un physique d’athlète. Joueur d’instinct, au volume de jeu impressionnant, au crochet court décisif, il savait éviter les contacts. Il avait tout d’un bon attaquant : de l’adresse, vitesse, vivacité, sens du jeu collectif, un crochet déroutant et un tir des deux pieds foudroyant. Il avait sa propre manière de jouer. Khalem Mokhtar était le spécialiste des penaltys au sein de la formation belcouroise. Il se mettait de dos face au gardien de but adverse avec sa manie de faire un tour de circonférence, avec ses deux mains sur sa cuissette puis se retournait, choisissant le bon coin pour procéder à l’exécution du penalty. Il réussissait à chaque fois son coup, donnant l’avantage aux Rouge et Blanc de l’équipe de Laâqiba et Cervantès.
Avoir un physique moyen et avoir joué comme un titulaire indiscutable du grand CRB, il faudrait avoir un moral d’acier, du courage, de la persévérance, du travail et du sérieux, enfin croire en ses capacités footballistiques. Khalem Mokhtar s’était imposé au sein de l’attaque du CRB comme une pièce indispensable. En musique, on ne peut pas changer le Do, Ré, Mi, Fa Sol, La, Si, c’est universel, en football et plus spécialement au CRB, Achour, Lalmas, Khalem Selmi, Chenen Djemaâ et Abrouk, c’était la même chose, chaque joueur avait sa propre touche footballistique. Né le 10 octobre 1944 à Alger, Khalem Mokhtar était un attaquant de race, doté d’une technique en mouvement, d’une vivacité de jeu et d’une détente qui ont fait de lui la terreur des défenseurs. Comme avant-centre, il savait tout faire : dribbler, tirer et s’infiltrer balle au pied. Avec Lalmas Ahcène comme pourvoyeur de balles et Achour comme distributeur de centre au cordeau, Khalem Mokhtar se délectait de balles-buts. Qui de nous ne se souvient pas du 10 décembre 1970 où l’Algérie avait affronté l’équipe nationale du Maroc en éliminatoires de coupe d’Afrique ? Une rencontre qui s’est déroulée à Alger. Khalem Mokhtar avait réussi son hat-trick de trois buts inscrits dans les buts du grand gardien Allal à la 46e, 60e et 80e minute de jeu.
Ibrir Khabatou et Firoud qui voulaient faire de la sélection algérienne une ossature belcouroise lui accordent le maillot n°9. Il le portera souvent jusqu’à l’arrivée de Rachid Mekhloufi. Le jour du départ pour le match retour de la coupe du monde contre la Guinée en 1972, le bus qui transportait les Vert et Blanc à l’aéroport percute un arbre, Mokhtar est parmi les blessés. Il ne sera plus convoqué en équipe nationale, mais il continua sa carrière avec son club de toujours. Il avait une forte personnalité. Il terminera son bail de joueur avec le Milaha de Hussein-Dey qu’il entraînera. Tout comme, il deviendra le coach du CR Belcourt, de l’USK Alger, l’Olympic de Médéa… Il joua avec l’EN à l’âge de 21 ans à Constantine le 22/12/1965 contre l’URSS avec pour entraîneurs Ibrir, Khabatou et Firoud. Son dernier match fut à l’âge de 27 ans à Alger en 1972 contre la Guinée avec pour entraîneur Rachid Mekhouti. Il a porté le maillot national plus de 25 fois. Sa carrière internationale s’est terminée à un âge où d’autres se sont épanouis. Il faut dire que Mokhtar a été trop sollicité que ce soit avec son club ou avec le Onze algérien. Il devint par la suite, entraîneur national des espoirs avec Seridi Mustapha, son ami de toujours. Nous tenons à le saluer intimement pour les services rendus au football algérien, et nous lui disons merci Mokhtar. |
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Posted: Tue Aug 07, 2007 3:50 pm Post subject: |
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Hamiti Nourredine (CRB)
un arrière central impérial
Voilà un autre grand joueur de football issu du Chabab Riadhi de Belcourt qui a fait les beaux jours des Rouge et Blanc et de l’Equipe nationale algérienne. Il avait en quelque sorte, la rage de vaincre au CRB.
Il avait réussi une brillante carrière footballistique tout en suivant des études supérieures d’ingéniorat. Rares sont les sportifs qui réussissent les deux à savoir
football et études. Hamiti Nourredine s’est épanoui au sein du CRB pour devenir un titulaire à part entière. Il disposait de capacités physiques nécessaires pour asseoir totalement sa présence. Il restera pour l’histoire des fans des Annassers du 20-Août 1955, d’El Madania de Cervantès, celui d’un homme courageux et respectueux tant avec ses coéquipiers qu’avec ses adversaires.
Il reste tout de même que des défenseurs de la trempe de Nourredine, il en faut surtout quand il faut évaluer sur le terrain adverse.
Par ses coups de gueule, il savait redonner le dynamisme nécessaire à ses coéquipiers.
A 22 ans, Ibrir, séduit par son abattage l’a retenu avec les Vert et Blanc. Né le 19 décembre 1942 à Alger, son poste favori d’arrière central le propulse à devenir un défenseur impérial. Ce joueur est capable au cours d’une rencontre de passer du poste d’arrière central à celui d’avant-centre sans aucun problème d’adaptation. Malgré qu’il jouait au poste d’arrière central, il n’empêche pas qu’il était un superbe athlète tout en puissance qui s’imposait et dominait sa défense. Il était plutôt constructeur du jeu. Malgré son poste de stoppeur, Nourredine n’hésite pas à courir à longues enjambées tout le terrain pour transformer en but des contre-attaques qu’il a conçues lui-même.
Sa vitesse d’intervention et son jeu de tête font de lui, un défenseur très respecté que ce soit dans le Championnat national que dans les rencontres internationales.
Durant de longues années, les entraîneurs qui vont se succéder n’auront pas de souci à se faire pour ce qui est de l’axe central ou des flancs droit ou gauche de la défense. Hamiti Nourredine était l’homme qu’il fallait, il était capable de s’adapter à toutes les situations et à s’imposer.
C’est la classe à l’état pur et une correction exemplaire sur le terrain.
C’est justement là où le bat blesse, cette correction lui avait valu un éloignement des terrains pendant une période de plus d’une année et qui allait sans sa volonté de revenir au premier plan l’empêcher de fouler un terrain en tuf. Hamiti Nourredine rafla avec la plus prestigieuse formation de football algérienne, le CRB, tous les titres. Sa première rencontre officielle fut à l’âge de 22 ans à Alger en mai 1965 contre la formation française AS Saint Etienne avec l’entraîneur Ibrir, et les joueurs Mekhloufi Rachid, Herbin, Bosquier Michel larqué, Lalmas, Achour, Djemaâ, et autres. Pour le CRB, il continua d’être retenu parmi les Vert et Blanc jusqu’à l’âge de 28 ans où il joua sa dernière rencontre internationale en 1970 contre le Maroc avec l’entraîneur Zouba.
Hamiti Nourredine a eu l’honneur de porter le maillot national plus de dix fois tout en participant à divers matchs éliminatoires de Coupe d’Afrique, de jeux Olympique et de jeux Méditerranéens. Hamiti Nourredine était un joueur de football dans la Ligue des défenseurs modernes car il était plus à l’aise une fois que le ballon a été récupéré et que techniquement, il orientait le jeu. Hamiti Nourredine était loin d’être un défenseur agressif. Rares sont les fois où on l’a vu taclé. Sa vivacité du geste, sa vitesse de course et sa clairvoyance dans l’entre-jeu ont fait de lui, un excellent animateur. Si le CR Belcourt a plané sur le Championnat national dans les années 1960 à 1970, c’est grâce à des joueurs talentueux du style de Hamiti qui formaient l’ossature du club. C’était un joueur défensif très difficile à manier, accrocheur et souverain dans le jeu aérien.
Aujourd’hui, Hamiti Nourredine n’arrive pas à comprendre ce qui arrive au grand CR Belcourt, cette formation qui faisait trembler les équipes adverses. |
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Posted: Tue Aug 07, 2007 3:51 pm Post subject: |
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Lemoui Kamel (CRB)
Une hargne et une énergie sans pareil
Evoquer le nom de Lemoui Kamel, c’est parler du football algérien tellement ce joueur natif en date du 10 juillet 1939 à Batna, a marqué de son empreinte le sport le plus idolâtre en Algérie à savoir le ballon rond. Mais la chose la plus frappante dans sa carrière de football, c’est le fait que Kamel Lemoui a commencé à Beziers (France) comme gardien de but pour en fin de compte devenir un milieu de terrain puis un arrière central.
Il possédait un marquage rigoureux, un placement judicieux, une hargne et une énergie sans pareil qui lui valurent le respect dans sa surface de réparation. C’était un milieu de terrain qui possédait une parfaite technique qui lui fournit une meilleure vision du champ de jeu et lui permet une bonne récupération du ballon avec un jeu de tête spectaculaire et efficace, et un tempérament de gagneur.
Kamel Lemoui a connu presque toutes les sélections nationales comme entraîneur, il était le patron de l’équipe nationale juniors qui a participé au tournoi de Roubaix (France) du temps du regretté Amrous Tayeb (l’enfant chéri de Bordj Ménaïel et du Mouloudia club d’Alger), de Zenir, Bachi (MCA), Draoui (JSMS et MCA) et de Abdouche (USM Alger). Kamel Lemoui a été également le coach de la sélection espoirs puis des Vert et Blanc. C’est également un intellectuel algérien qui a réalisé quelques ouvrages sportifs. Kamel Lemoui a fait partie de la première équipe nationale algérienne en 1963 (post-indépendance) qui affronta la Bulgarie. Il sera convoqué parmi les Vert et Blanc d’une façon irrégulière et ceci l’a touche profondément et psychologiquement.
Il se souviendra longtemps de cette blessure à la jambe qui le tient éloigné des stades, une blessure survenue avec les Vert et Blanc.
Durant cinq ans, on le verra d’une manière irrégulière avec le club Algérie. Lorsqu’il était joueur de football, Kamel Lemoui avait un tempérament de gagneur, un talent exceptionnel, c’était un surdoué de la balle ronde.
Au MSP Batna, très jeune, il a côtoyé d’excellents footballeurs de l’époque coloniale et ceux qui ont fait la grandeur de l’équipe du Mouloudia sport de Batna, celle que l’on surnommait auparavant la formation des Aurès. Doté d’une frappe de balle, il a une pureté exceptionnelle. Kamel malgré sa technique de jeu en mouvement, savait être à l’occasion physique.
Après avoir fait son apprentissage à Batna, il tenta une aventure professionnelle en France plus spécialement à Beziers. Ce batnéen bon chic, bon genre a commencé à taper sur un ballon tout jeune. Il était gardien de but certes, mais il avait le sens du dribble et celui de la dernière passe. Comme tous les footballeurs, Kamel Lemoui était animé d’un esprit constructif et collectif. Ibrir, Khabatou et Firoud sont séduits par l’élégance et la mobilité de ce garçon et le convoque chez les Vert et Blanc. Il continua d’être appelé par intermittence jusqu’à l’âge de 28 ans et 6 mois en date du 16 janvier 1968 pour affronter à Addis Abbeba, l’Ethiopie mais sa première sélection fut tout à son honneur puisqu’il fit partie de la première sélection nationale qui affronta la Bulgarie le 6/1/1963. Il avait à cette époque, 23 ans. Kamel Lemoui a eu un parcours footballistique honorable. Il a participé à beaucoup de matchs amicaux et tournois, à diverses rencontres éliminatoires de Coupe d’Afrique, de jeux Olympiques et de jeux Méditerranéens.
Il a porté le maillot national plus de 11 fois. Kamel Lemoui a fait partie de la plus prestigieuse équipe de football des années 1960 à 1970 en l’occurrence le CRB, puis il a joué comme entraîneur-joueur à la JS El Biar, à l’Olympic de Médéa, puis entraîneur, notamment à Belcourt, et avec les sélections nationales juniors, seniors et espoirs. Il a dirigé en fin de compte le Onze maghrébin.
En 1985, il s’occupait du MCA. En 1990, il fait un bon parcours avec les Vert et Blanc pour la qualification de Coupe du monde. On lui avait reproché d’avoir été tenu en échec par l’Egypte à domicile, il restait une rencontre à jouer malheureusement on mit fin à ses fonctions et l’Algérie fut éliminée, il n’avait perdu à cette époque aucune rencontre éliminatoire. Depuis, on n’a plus revu Kamel, que fait-il ? Où est-il ? Nous le saluons quand même
Last edited by chababiste on Tue Aug 07, 2007 3:52 pm; edited 1 time in total |
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chababiste
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Posted: Tue Aug 07, 2007 3:51 pm Post subject: |
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Medehbi Mohamed (CRB)
«Rablé mais acrobatique»
Né le 24 septembre 1931 à Skikda, l’enfant de Skikda était un joueur de football dont la morphologie n’était pas impressionnante. Il était court sur patte, hargneux et solide. Il évoluait à droite de la défense.
Très classique dans son jeu, il ne prenait jamais de risques inutiles. Il savait soutenir son milieu dans la construction des combinaisons offensives. Rablé (medkouk), solide sur ses jambes puissantes, très sobre dans son jeu, Medehbi Mohamed se distinguait particulièrement par ses interventions acrobatiques comme le «coup de ciseaux», un geste technique qui consistait à reprendre le ballon par une tournée acrobatique. Medehbi Mohamed s’est fait découvrir au public algérien grâce à une carrière professionnelle bien remplie en France, plus spécialement à Ajaccio, en Corse. Il avait des qualités techniques qui étaient très appréciées par le grand public algérois. Lorsque le CRB pénétrait dans le terrain, les joueurs étaient soumis à prendre la photo d’avant-match. Medehbi Mohamed se sentait gêné à cause de son physique trapu qui ne rimait pas avec la corpulence athlétique de ses coéquipiers. Mais une fois le match emballé, Mohamed devenait le meilleur élément sur le terrain, actif et courageux. Il possédait une résistance peu commune et sa soif de jouer l’offensive malgré une position défensive le pousse bien souvent à camper dans la surface de réparation adverse, grâce à un abattage impressionnant. Il était devenu une pièce maîtresse dans l’échiquier défensif du Chabab Riadhi de Belcourt.
Rapide, adroit et clairvoyant, il sait faire usage de son excellente technique en mouvement. Sa vitesse de course, sa détente, sa frappe de balle et le sens de la passe lui assurent de grandes conditions d’évolution sur le terrain. Polyvalent, il semble s’exprimer beaucoup mieux au poste d’arrière-droit. Medehbi Mohamed a eu une carrière footballistique bien remplie dans le championnat d’outre-mer plus spécialement en France. De retour au pays, il signe une licence dans le plus prestigieux club d’Algérie, à savoir le CRB des Lalmas, Achour, Djemaâ, Arab et Nassou. Il est intégré en Equipe nationale par le duo Firoud-Khabatou alors qu’il filait vers les 32 ans, un âge où bien entendu, Mohamed avait son avenir derrière lui et qu’il ne lui était pas possible de continuer. Mais il ne s’arrêta pas de donner le meilleur de lui même pour la formation des Rouge et Blanc de Cervantès, jusqu’à ce qu’il soit remplacé par Amar Sid Ali. Son premier match avec les Vert et Blanc fut à l’âge de 32 ans à Alger en date du 5 juillet 1963 contre l’Egypte, avec les entraîneurs Firoud et Khabatou. Sa dernière rencontre officielle fut en juillet 1963 contre cette même formation et avec les mêmes entraîneurs. Il a porté le maillot national par deux fois et a joué divers matchs amicaux.
Medehbi Mohamed éprouvait de la joie lorsqu’il pénétrait dans le terrain, par sa rigueur et sa ténacité, par son habileté à se dégager des situations dangereuses dans la surface de réparation et par sa joie de jouer. Medehbi Mohamed se présentait incontestablement de la lignée des grands défenseurs algériens connus, c’est-à-dire les Beloucif, Amar, Zitouni, Kouici, Merzekane et autres.
Mais la chose qui nous a frappée est le fait que Medehbi Mohamed a su de main maître rendre jaloux pas mal de ses coéquipiers étant donné que le poste d’arrière-droit au sein du CRB ou de l’EN est revenu à Amar Sid Ali puis au fil des années à un autre joueur rablé Kouici Mustapha.
En 1963, Medehbi Mohamed avait atteint les 30 printemps, l’Algérie venait de naître par l’acquisition de son indépendance. Il fallait constituer une équipe nationale composée d’éléments jeunes. Dans quelques jours, Medehbi Mohamed fêtera ses 74 années. Sur ce, nous lui souhaitons un bon anniversaire et une excellente santé. |
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mimou
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Joined: 30 Aug 2006
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Posted: Tue Aug 07, 2007 3:52 pm Post subject: |
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ya chababiste tu veut nous faire pleurer bel3ani khou
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VIVE CRB ET VIVE LES HOMMES
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chababiste
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Joined: 02 Sep 2006
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Posted: Tue Aug 07, 2007 3:54 pm Post subject: |
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mimou wrote: |
ya chababiste tu veut nous faire pleurer bel3ani khou |
Attends un peu je rajouterai des photos plus tard pour chaque article
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mimou
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Joined: 30 Aug 2006
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Posted: Tue Aug 07, 2007 3:56 pm Post subject: |
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chababiste wrote: |
Hamiti Nourredine (CRB)
un arrière central impérial
Voilà un autre grand joueur de football issu du Chabab Riadhi de Belcourt qui a fait les beaux jours des Rouge et Blanc et de l’Equipe nationale algérienne. Il avait en quelque sorte, la rage de vaincre au CRB.
Il avait réussi une brillante carrière footballistique tout en suivant des études supérieures d’ingéniorat. Rares sont les sportifs qui réussissent les deux à savoir
football et études. Hamiti Nourredine s’est épanoui au sein du CRB pour devenir un titulaire à part entière. Il disposait de capacités physiques nécessaires pour asseoir totalement sa présence. Il restera pour l’histoire des fans des Annassers du 20-Août 1955, d’El Madania de Cervantès, celui d’un homme courageux et respectueux tant avec ses coéquipiers qu’avec ses adversaires.
Il reste tout de même que des défenseurs de la trempe de Nourredine, il en faut surtout quand il faut évaluer sur le terrain adverse.
Par ses coups de gueule, il savait redonner le dynamisme nécessaire à ses coéquipiers.
A 22 ans, Ibrir, séduit par son abattage l’a retenu avec les Vert et Blanc. Né le 19 décembre 1942 à Alger, son poste favori d’arrière central le propulse à devenir un défenseur impérial. Ce joueur est capable au cours d’une rencontre de passer du poste d’arrière central à celui d’avant-centre sans aucun problème d’adaptation. Malgré qu’il jouait au poste d’arrière central, il n’empêche pas qu’il était un superbe athlète tout en puissance qui s’imposait et dominait sa défense. Il était plutôt constructeur du jeu. Malgré son poste de stoppeur, Nourredine n’hésite pas à courir à longues enjambées tout le terrain pour transformer en but des contre-attaques qu’il a conçues lui-même.
Sa vitesse d’intervention et son jeu de tête font de lui, un défenseur très respecté que ce soit dans le Championnat national que dans les rencontres internationales.
Durant de longues années, les entraîneurs qui vont se succéder n’auront pas de souci à se faire pour ce qui est de l’axe central ou des flancs droit ou gauche de la défense. Hamiti Nourredine était l’homme qu’il fallait, il était capable de s’adapter à toutes les situations et à s’imposer.
C’est la classe à l’état pur et une correction exemplaire sur le terrain.
C’est justement là où le bat blesse, cette correction lui avait valu un éloignement des terrains pendant une période de plus d’une année et qui allait sans sa volonté de revenir au premier plan l’empêcher de fouler un terrain en tuf. Hamiti Nourredine rafla avec la plus prestigieuse formation de football algérienne, le CRB, tous les titres. Sa première rencontre officielle fut à l’âge de 22 ans à Alger en mai 1965 contre la formation française AS Saint Etienne avec l’entraîneur Ibrir, et les joueurs Mekhloufi Rachid, Herbin, Bosquier Michel larqué, Lalmas, Achour, Djemaâ, et autres. Pour le CRB, il continua d’être retenu parmi les Vert et Blanc jusqu’à l’âge de 28 ans où il joua sa dernière rencontre internationale en 1970 contre le Maroc avec l’entraîneur Zouba.
Hamiti Nourredine a eu l’honneur de porter le maillot national plus de dix fois tout en participant à divers matchs éliminatoires de Coupe d’Afrique, de jeux Olympique et de jeux Méditerranéens. Hamiti Nourredine était un joueur de football dans la Ligue des défenseurs modernes car il était plus à l’aise une fois que le ballon a été récupéré et que techniquement, il orientait le jeu. Hamiti Nourredine était loin d’être un défenseur agressif. Rares sont les fois où on l’a vu taclé. Sa vivacité du geste, sa vitesse de course et sa clairvoyance dans l’entre-jeu ont fait de lui, un excellent animateur. Si le CR Belcourt a plané sur le Championnat national dans les années 1960 à 1970, c’est grâce à des joueurs talentueux du style de Hamiti qui formaient l’ossature du club. C’était un joueur défensif très difficile à manier, accrocheur et souverain dans le jeu aérien.
Aujourd’hui, Hamiti Nourredine n’arrive pas à comprendre ce qui arrive au grand CR Belcourt, cette formation qui faisait trembler les équipes adverses. |
Juste une information Hamiti est l'oncle maternelle de notre ami V2
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mimou
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Joined: 30 Aug 2006
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Posted: Tue Aug 07, 2007 3:57 pm Post subject: |
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chababiste wrote: |
mimou wrote: |
ya chababiste tu veut nous faire pleurer bel3ani khou |
Attends un peu je rajouterai des photos plus tard pour chaque article
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Inchallah khou
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chababiste
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Joined: 02 Sep 2006
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Posted: Tue Aug 07, 2007 4:16 pm Post subject: |
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Mustapha Dahleb
Ancien footballeur algérien
En avril 1973, dans les vestiaires du stade Maurice-Dufrasne à Liège, Rachid Mekhloufi, responsable de la sélection militaire d'Algérie, qui affronte son homologue belge ce soir-là, nous confie : « Mes deux attaquants, Mustapha Dahleb et Aïssa Draoui, ont de la classe. Quelle finesse dans le toucher de balle et quel sens de la feinte ! »
Trois années plus tard, Draoui est champion d'Afrique avec le Mouloudia d'Alger alors que Dahleb est devenu la vedette du Paris-Saint-Germain (PSG).
Né à Béjaïa le 13 janvier 1952, le jeune Mustapha a 2 ans quand il part pour la France.
Son père trouve un emploi à Flohimont, dans les Ardennes.
Mustapha, qui a le foot dans le sang, est « kidnappé » par les recruteurs de Sedan. À 16 ans, le surdoué du ballon fait partie de l'équipe de division III du club. À 17 ans et demi, il intègre la formation première. À l'aile gauche ou au centre de l'attaque.
C'est alors que le consulat d'Algérie l'informe qu'il fait partie des appelés pour le service national. Mustapha signe un contrat de stagiaire professionnel avec Sedan et s'embarque en septembre 1971 pour Alger. Il choisit de s'affilier au Chabab de Belcourt, alors au faîte de sa renommée. Mais il n'est pas toujours titularisé et ne trouve ses marques qu'avec l'équipe militaire d'Algérie : « Rachid Mekhloufi, confie-t-il, m'a donné confiance. Il m'a ouvert les portes de la sélection où j'ai débuté le 24 novembre 1971 face à la Libye à Tripoli. » Il joue vingt matchs en l'espace de deux ans et participe au tournoi des IIes jeux Africains de Lagos.
En septembre 1973, Dahleb retrouve Sedan, qui l'engage pour quatre ans. Au sein d'une équipe qui lutte pour éviter la relégation, il fait des malheurs à l'aile gauche. La saison n'est pas terminée qu'il est sollicité par Just Fontaine, l'entraîneur du PSG. Le transfert est rapidement conclu pour 1,3 million de francs. En quelques matchs, « Mous » devient une pièce maîtresse dans le jeu offensif des Parisiens. Il possède l'art et la manière de déséquilibrer les défenses grâce à des feintes et des dribbles meurtriers, des passes justes et un placement insolite. Et une habileté naturelle qui le conduit à déclencher des actions totalement inattendues dont la conclusion ne nécessite qu'une pichenette. Le style est fluide et chaloupé. Le public se régale.
Juin 1976, Fontaine est limogé. Le Serbe Vasovic arrive et lui dit : « Le capitaine, ce sera toi. Parce que tu es le meilleur... » L'ailier-marqueur recule d'un cran et devient animateur de jeu. Il a les coudées franches pour orienter les offensives de son équipe et ouvrir le chemin du but aux goleadores, qui s'appellent Boubacar Sarr « Locotte », Nambatingue Toko, Dominique Rocheteau et Carlos Bianchi. « Mous » régnera sur le parc des Princes jusqu'en 1984. À son palmarès : deux victoires en Coupe de France en 1982 et 1983 et 84 buts.
Entretemps, Dahleb n'aura pas beaucoup joué pour l'équipe d'Algérie. Le 28 février 1977, Mekhloufi le rappelle à l'occasion des éliminatoires de la Coupe du monde pour un match décisif face à la Tunisie. Un nul (1-1) n'évitera pas l'échec. Il faudra attendre le printemps 1982 et l'avènement du tandem Mahieddine Khalef-Mekhloufi à la tête de la sélection pour que le « Parisien » gagne une place de titulaire pour le Mundial espagnol. Associé aux talentueux Lakhdar Belloumi, Rabah Madjer, Salah Assad et Ali Fergani, il contribue au succès historique sur l'Allemagne à Gijón (2-1). « Mous » fera son ultime apparition avec l'équipe d'Algérie, le 30 novembre 1983, à Alger, face à la Suisse (2-1).
En juin 1984, il quitte le PSG et s'envole boucler une saison avec l'OGC Nice. La dernière de sa carrière. Avec sa famille (il est père de deux garçons aujourd'hui âgés de 28 et 24 ans), il s'installe dans la région parisienne et s'occupe de sa reconversion : il est créateur et réalisateur de projets socio-économiques dans les pays du Sud. S'il rompt avec le milieu du foot, il ne divorce pas d'avec le sport lui-même, se préoccupe de l'insertion des jeunes et tape dans le ballon avec les anciens....
Le 11 juillet 2003, Dahleb est fait chevalier de la Légion d'honneur pour ses « trente-trois ans d'activités sportives ». Et, le 14 décembre 2004, à Alger, le mensuel Compétition lui rend hommage. « Mous » reçoit une Étoile d'or, entouré de tous ses compagnons du Mundial 1982, des gloires de Belcourt, du buteur argentin Carlos Bianchi et du président fondateur du PSG, Daniel Hechter.
Palmarès : MEILLEUR JOUEUR DE D1 1976/77 et 1977/78 ; JOUEUR ETRANGER DU CHAMPIONNAT DE FRANCE DE L'ANNE 1977 par France Football ; VAINQUEUR DE LA COUPE DE FRANCE 1982 et 1983 (PSG) ; CHAMPION DU MAGHREB avec le CRBelcourt ; FENNEC DU SIECLE en 2001 (Meilleur Joueur Algerien de tous les temps)
Last edited by chababiste on Wed Aug 08, 2007 7:57 pm; edited 1 time in total |
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tiesto
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Joined: 28 Apr 2007
Posts: 434
Location: ireland
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Posted: Tue Aug 07, 2007 11:25 pm Post subject: |
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bigggggggggg tnx for the chababiste
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WOULD YOU EVER LOVE CRB? |
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BZ
Chababiste


Joined: 08 Oct 2006
Posts: 344
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Posted: Wed Aug 08, 2007 12:39 pm Post subject: |
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yaatik saha Chababiste  |
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hamz crb
Chababiste fidèle


Joined: 05 Feb 2007
Posts: 915
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Posted: Wed Aug 08, 2007 6:32 pm Post subject: |
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khaouti nci il ya un joueur que j'admire c'est bien HAFID CHEDBA ,donc pour ceux qui ont des vielles photos de lui ,qu'ils les méttent s'il vous plait.
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COME ON ENGLAND |
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chababiste
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Joined: 02 Sep 2006
Posts: 89
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Posted: Wed Aug 08, 2007 7:50 pm Post subject: |
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hamz crb wrote: |
khaouti nci il ya un joueur que j'admire c'est bien HAFID CHEDBA ,donc pour ceux qui ont des vielles photos de lui ,qu'ils les méttent s'il vous plait. |
Ahmed Chedouba de son vrai nom et né en 1971 si je me rappelle bien (on était d'anciens camarades de classe), il a commence le foot depuis les jeunes catégories du Chabab, je crois minime ou cadet, je me souviens du jour de son acceptation, c'est quelqu'un de très sérieux, volontaire et fidèle au Chabab. Cela fait des années que je n'ai plus eu de nouvelles de lui, Inch Allah qu'il vie heureux avec sa petite famille. j'espère récupérer mes photos de classe, et là vous aurez la photo du jeune Hafid!
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El Fenane
Modérateur


Joined: 20 Oct 2006
Posts: 2590
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Posted: Wed Aug 08, 2007 7:56 pm Post subject: |
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et aussi l'icone le symbole du nouveau chabab...HOCINE YAHI...el FENANE, le MAESTRO...
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eh ya chikh!...chikh bela chikh maho chikh! |
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hamz crb
Chababiste fidèle


Joined: 05 Feb 2007
Posts: 915
Location: 2éme tribune
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Posted: Wed Aug 08, 2007 11:25 pm Post subject: |
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chababiste wrote: |
hamz crb wrote: |
khaouti nci il ya un joueur que j'admire c'est bien HAFID CHEDBA ,donc pour ceux qui ont des vielles photos de lui ,qu'ils les méttent s'il vous plait. |
Ahmed Chedouba de son vrai nom et né en 1971 si je me rappelle bien (on était d'anciens camarades de classe), il a commence le foot depuis les jeunes catégories du Chabab, je crois minime ou cadet, je me souviens du jour de son acceptation, c'est quelqu'un de très sérieux, volontaire et fidèle au Chabab. Cela fait des années que je n'ai plus eu de nouvelles de lui, Inch Allah qu'il vie heureux avec sa petite famille. j'espère récupérer mes photos de classe, et là vous aurez la photo du jeune Hafid!
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merci bien ton ton 
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COME ON ENGLAND
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